Qu’est-ce que la GSO ? (Generative Search Optimization)

le SEO ne suffit plus, place au GSO

L’information ne se cherche plus, elle se génère.

Avec l’essor de moteurs IA connectés comme Perplexity, Bing Copilot ou encore la Search Generative Experience (SGE) de Google, les internautes n’interagissent plus avec des listes de liens, mais avec des réponses complètes, synthétiques et immédiates.

Dans ce contexte, une question majeure émerge pour les marques, les créateurs de contenu et les experts du digital :
👉 “Est-ce que mon contenu est repris dans les réponses générées par ces moteurs ?”
Et si non : “Comment le rendre visible, crédible et cité dans ce nouvel environnement algorithmique ?”

C’est précisément là qu’intervient la GSO — Generative Search Optimization.

Encore peu connue, cette discipline devient pourtant un levier central pour optimiser sa présence dans les moteurs IA de nouvelle génération.
Elle ne remplace pas le SEO, elle le prolonge. Elle ne se contente pas d’attirer des clics, elle vise à gagner une place dans la réponse elle-même.

Dans cet article, je vous propose de comprendre ce qu’est réellement la GSO, ce qu’elle change concrètement, comment elle impactera la stratégie de contenu dans les prochaines années, et surtout comment l’intégrer dès maintenant dans votre approche digitale.

GSO : définition claire et enjeux fondamentaux

Le Generative Search Optimization (GSO) est une nouvelle discipline du marketing digital qui vise à optimiser la visibilité d’un contenu ou d’une marque dans les réponses générées par les moteurs de recherche intégrant une IA conversationnelle.

Contrairement au SEO, qui cherche à positionner des pages web dans les résultats classiques (SERP), le GSO a un objectif différent :
👉 faire en sorte qu’un contenu soit cité, repris, résumé ou intégré dans la réponse générée par l’IA.

🚀 À quels moteurs s’applique la GSO ?

La GSO concerne principalement les moteurs de recherche qui combinent génération de texte et accès en temps réel au web, comme :

  • Perplexity
  • Bing Copilot
  • Google SGE (Search Generative Experience)

Ces outils ne se contentent plus d’afficher des liens : ils produisent directement une réponse synthétique, en s’appuyant sur les contenus disponibles en ligne.

🔍 Un changement de logique profond

Avec la GSO, le contenu n’est plus évalué uniquement pour son positionnement, mais pour sa capacité à être compris, reformulé et utilisé par une IA dans une réponse naturelle.

Cela implique un nouveau regard sur :

  • la qualité éditoriale du contenu (clarté, structure, fiabilité),
  • sa pertinence sémantique (répond-il clairement à une question ?),
  • et sa crédibilité perçue (est-il publié sur un site fiable, reconnu, cohérent ?).

En résumé, la GSO est une extension logique du SEO, adaptée aux nouveaux comportements de recherche pilotés par l’intelligence artificielle.
Elle ouvre un champ de visibilité inédit : être la source, même sans être le lien cliqué.

SEO vs GSO : deux référencements complémentaires

Avec l’émergence des moteurs de recherche à génération assistée par IA, une confusion fréquente s’installe : le SEO est-il dépassé ? remplacé ? inutile ?
La réponse est simple : non.

Le SEO (Search Engine Optimization) reste le socle fondamental de toute stratégie de visibilité. Mais avec l’arrivée de la GSO (Generative Search Optimization), il devient incomplet à lui seul.

🎯 Deux objectifs, deux logiques

  • Le SEO vise à positionner une page web dans les résultats traditionnels (les SERPs). Il s’appuie sur des critères d’indexation, de mots-clés, de performance technique et de popularité.
  • Le GSO, lui, vise à positionner une information dans une réponse générée par une IA conversationnelle, comme celle de Perplexity, Bing Copilot, ou Google SGE.

👉 Avec le SEO, l’utilisateur clique sur votre lien.
👉 Avec le GSO, l’utilisateur lit votre idée, votre contenu, votre marque… sans cliquer.

🧠 Deux manières d’exister en ligne

Le SEO valorise le site bien structuré, référencé, rapide, avec une autorité reconnue.
Le GSO valorise la clarté, la réutilisabilité de l’information, la fiabilité perçue, et la capacité du contenu à être synthétisé.

Le premier travaille l’accès, le second travaille la formulation.

🤝 Complémentaires, pas concurrents

En réalité, la GSO s’appuie sur les fondations du SEO. Un contenu bien optimisé pour le SEO (clair, pertinent, rapide à charger, bien structuré) est souvent plus facilement exploitable par une IA générative.

Mais pour être cité ou repris dans une réponse générée, ce contenu doit aller plus loin :

  • répondre clairement à une question,
  • être publié sur une source crédible,
  • être formulé de façon autonome et synthétisable.

Le SEO vous rend trouvable.
La GSO vous rend recommandable.
Et à l’ère de l’IA, il faut être les deux.

L’impact stratégique de la GSO dans les prochaines années

La Generative Search Optimization n’est pas une tendance passagère. Elle s’inscrit dans une transformation profonde des usages : les internautes ne cherchent plus à naviguer, ils attendent une réponse directe.
Cette mutation modifie les points de contact entre les marques et leurs audiences.

🔄 Un changement de comportement utilisateur

Avant, les utilisateurs lisaient des titres, comparaient des liens, scannaient une SERP.
Aujourd’hui, dans un moteur comme Perplexity ou SGE, ils reçoivent une réponse unique, synthétique, souvent enrichie de quelques sources.

👉 Cela signifie qu’il y a moins d’espaces pour exister, et que la concurrence ne se joue plus sur le positionnement, mais sur la citation.

🧠 De la visibilité à la “réponse-abilité”

Ce n’est plus suffisant d’être bien classé. Il faut être :

  • réutilisable dans une réponse,
  • interprétable par une IA,
  • perçu comme crédible dans un flux génératif.

La visibilité conversationnelle devient un enjeu majeur de notoriété, d’autorité et de différenciation.
Les marques les plus visibles demain seront celles que l’IA choisit de citer dans sa formulation.

💼 Impacts concrets pour les entreprises

  • Moins de clics, mais plus de recommandations implicites
  • Visibilité “silencieuse” : l’utilisateur peut vous découvrir sans même passer par votre site
  • Nouveaux KPIs à prévoir : présence dans les réponses IA, nombre de citations générées, taux de synthèse

⏳ Anticiper, c’est s’adapter en avance

Les moteurs IA sont encore jeunes, mais leur usage explose. Ignorer la GSO, c’est risquer de disparaître des réponses dans un futur très proche.
Adopter cette logique maintenant, c’est :

  • préparer son contenu pour les interfaces conversationnelles,
  • maintenir sa visibilité sans dépendre uniquement des SERPs traditionnels,
  • et garder une longueur d’avance dans la bataille de l’attention.

Usages concrets de la GSO pour les entreprises

La GSO n’est pas un concept réservé aux géants du web ou aux acteurs technologiques. Toute entreprise qui produit du contenu, informe ses clients, ou cherche à asseoir sa crédibilité en ligne peut (et doit) l’intégrer dans sa stratégie de visibilité.

Qu’il s’agisse d’un site e-commerce, d’un cabinet de conseil, d’une marque B2B ou d’un média, les usages pratiques sont nombreux — et déjà activables.

📌 Exemples d’applications concrètes

  • Blog de marque : structurer ses articles pour répondre à des requêtes précises et être repris dans des résumés générés par Perplexity ou Bing Copilot.
  • Site corporate : travailler ses pages « Qui sommes-nous », offres et expertises pour être citées dans les moteurs conversationnels.
  • Fiches produits ou services : rédiger en mettant l’accent sur la clarté, la concision et la vérifiabilité.
  • Pages FAQ et glossaires : formats parfaits pour les réponses directes IA (AEO + GSO).
  • Livre blanc ou rapport : publier sur des plateformes crédibles pour augmenter sa capacité à être mentionné dans les réponses IA.

🤝 Mon rôle d’Expert en Stratégie Digital : accompagner les marques vers cette nouvelle visibilité

En tant qu’expert en stratégie digitale et en intelligence artificielle appliquée au contenu, j’accompagne les marques et les entreprises qui souhaitent :

  • anticiper les transformations liées à l’IA générative,
  • adapter leur contenu aux moteurs de recherche IA,
  • et surtout maintenir leur visibilité et leur autorité dans un web en pleine mutation.

Mon approche combine growth marketing, SEO avancé, et optimisation IA-ready à travers les leviers GSO, GEO et AEO.

Que ce soit pour un audit de visibilité générative, la refonte d’un socle de contenu, ou la mise en place d’un framework GSO sur mesure, j’interviens comme partenaire stratégique pour rendre votre marque “recommandable par l’IA”.

Ce que la GSO change pour les créateurs de contenu

La GSO ne transforme pas seulement les moteurs de recherche : elle change la manière même de concevoir un contenu.

L’objectif n’est plus seulement de plaire à l’utilisateur humain ou à l’algorithme de Google, mais aussi de rendre son contenu exploitable par une intelligence artificielle générative.

Écrire pour être repris, pas juste lu

Avec la GSO, un contenu ne doit pas seulement être pertinent… il doit être reprenable.
Cela implique :

  • des phrases claires, sans ambiguïté,
  • des blocs d’information autonomes, faciles à extraire,
  • des réponses directes à des questions explicites,
  • une structure logique qui facilite la lecture par un LLM.

Autrement dit : chaque paragraphe doit pouvoir exister seul dans une réponse IA.

Le retour du fond, mais sous une nouvelle forme

La GSO valorise les contenus :

  • pédagogiques (guides, explications, comparatifs),
  • factuels (chiffres, définitions, synthèses),
  • neutres et fiables (référencés, sourcés, publiés sur des sites crédibles).

Fini les longues envolées creuses ou les contenus “cliquables” mais vides. Ce que les moteurs IA reprennent, ce sont les informations solides, claires, et bien formulées.

De la rédaction au design sémantique

Le travail d’un créateur de contenu ne s’arrête plus à l’écriture. Il s’agit désormais :

  • de penser comme une IA (comment va-t-elle comprendre mon propos ?),
  • d’anticiper les requêtes naturelles des utilisateurs,
  • et de rendre chaque idée exportable dans une réponse générée.

La rédaction devient une compétence hybride entre SEO, UX, sémantique et IA.

En résumé, la GSO transforme le créateur de contenu en architecte de réponse.
Il ne rédige plus simplement pour être lu, mais pour être repris dans les moteurs qui parlent à la place des utilisateurs.

Anticiper les défis posés par la GSO

Comme toute évolution technologique majeure, la GSO ouvre de nouvelles opportunités… mais aussi de nouveaux défis pour les marques, les créateurs de contenu et les professionnels du digital. L’adoption de cette approche suppose un changement de posture, mais aussi une adaptation culturelle, technique et analytique.

Visibilité sans clic : un nouveau paradoxe

Dans l’univers GSO, vous pouvez être extrêmement visible sans jamais générer un clic.

👉 Vous êtes cité par l’IA, mais sans lien,
👉 Vous êtes résumé, mais sans attribution explicite,
👉 Vous êtes consommé par l’utilisateur, mais sans trace directe dans vos analytics.

Cela pose un défi de mesure : comment évaluer la performance si la visite ne passe plus par votre site ?

📉 Risque d’invisibilité algorithmique

À l’inverse, si vous n’adaptez pas vos contenus aux exigences des moteurs IA, vous risquez de :

  • ne pas être cité, même si vous êtes expert du sujet,
  • disparaître des réponses, même avec un bon SEO,
  • être remplacé par des concurrents mieux structurés sémantiquement.

Ne pas faire de GSO aujourd’hui, c’est risquer de ne plus exister demain dans les réponses conversationnelles.

🔍 Perte de contrôle du discours

Les IA génératives reformulent, résument et interprètent.
Même si vous produisez du contenu clair, vous n’avez aucune garantie que l’IA le reprenne fidèlement.

Il devient donc crucial de :

  • maîtriser la source initiale (site fiable, cohérent, structuré),
  • éviter les flous, approximations ou formulations ambiguës,
  • et multiplier les points de renforcement de votre discours (glossaires, définitions, citations externes).

🧠 Un changement de culture plus qu’un changement d’outil

Le défi de la GSO est aussi humain :

  • Réapprendre à rédiger autrement,
  • Penser IA dès la création,
  • Accepter une visibilité “sans clic” comme un nouveau KPI,
  • Et combiner SEO + GSO + contenu stratégique dans une même approche.

La GSO ne se “bricole” pas : elle se structure, elle se pilote et elle s’intègre à une stratégie plus large de présence dans les réponses IA.

L’émergence de nouvelles compétences autour de la GSO

L’essor de la Generative Search Optimization bouleverse non seulement les techniques, mais aussi les profils et expertises nécessaires au sein des équipes marketing, SEO, contenu et stratégie digitale.
La GSO appelle à une nouvelle génération de professionnels hybrides, capables de penser à la fois SEO, IA, contenu et utilisateurs.

✍️ Rédacteur GSO-ready : l’écrivain devenu architecte de réponses

Le contenu GSO n’est pas juste bien écrit : il est structuré pour être compris et repris par une IA.
Cela exige une combinaison rare :

  • compétences rédactionnelles fortes (clarté, concision, logique)
  • sens sémantique et compréhension des requêtes conversationnelles
  • capacité à rédiger des blocs “réutilisables” (FAQ, définitions, synthèses)

Le rédacteur devient éditeur IA-compatible.

🧬 Stratège de visibilité conversationnelle

Le Growth Marketer ou le SEO Manager d’aujourd’hui ne peut plus ignorer les moteurs génératifs. Il lui faut :

  • penser référencement dans les réponses,
  • créer des boucles de contenu visibles sans clic,
  • anticiper la manière dont l’IA “raisonne” pour formuler ses réponses.

Un nouveau rôle émerge : le stratège GSO, capable de piloter une stratégie de contenu adaptée aux moteurs génératifs.

📊 Analyste de visibilité IA

Mesurer l’impact de la GSO impose de nouveaux indicateurs :

  • fréquence de citation dans Perplexity
  • présence dans les encadrés IA (SGE, Bing)
  • analyses sémantiques de réponses générées

L’analyste SEO classique devient analyste de présence générative, un profil à mi-chemin entre contenu, data et IA.

👥 Collaboration entre SEO, content et IA

La GSO casse les silos. Elle impose une collaboration étroite entre :

  • les équipes contenu,
  • les experts SEO,
  • les responsables data ou IA,
  • et les chefs de projet digitaux.

La visibilité ne dépend plus d’un algorithme unique, mais d’une intelligence collective capable d’anticiper les usages IA.

En résumé, la GSO crée de nouveaux rôles, mais surtout une nouvelle culture : celle d’une visibilité pensée pour la génération, pas seulement pour le classement.

Expert en Stratégie Digital

👤 Mon expertise : croiser IA, visibilité et performance de marque

Expert en stratégie digitale avec une formation universitaire solide de Bac+7, je combine +5 années d’expérience en marketing digital, acquisition et performance, avec une spécialisation sur l’intelligence artificielle appliquée à la visibilité des marques.

Mon parcours s’appuie sur trois piliers :
🔹 Le Marketing Digital et l’acquisition multicanal (SEO, SEA, content, social, automation)
🔹 L‘IA Conversationnel comme leviers de visibilité long terme

J’ai consolidé cette expertise à travers deux Mastères Spécialisés® à SKEMA Business School, autour de sujets directement liés à la transformation actuelle du SEO et de la recherche :

🎓 Mastère Spécialisé® Manager des Projets et Programmes

Thèse :
Comment l’intelligence artificielle générative redéfinit-elle les pratiques, les outils et les compétences du métier de SEO à l’ère des moteurs de réponse ?
🎯 Question centrale :
Comment utiliser l’IA générative pour produire plus vite, mieux structurer son contenu, et optimiser son référencement tout en gagnant du temps ?

🎓 Mastère Spécialisé® Chef de Projet en Intelligence Artificielle

Thèse :
Comment les entreprises peuvent-elles assurer la visibilité, l’exactitude et la maîtrise de leur discours dans les réponses générées par les LLMs, à l’heure où le SEO traditionnel montre ses limites ?
🎯 Question centrale :
Ma marque est-elle perçue comme une source fiable par une IA ? Et comment puis-je m’assurer d’être cité, et non oublié, dans une réponse générée ?

💼 Aujourd’hui, j’accompagne les entreprises qui souhaitent :

  • revoir leur stratégie marketing digital,
  • apparaître dans les moteurs conversationnels (Perplexity, Bing, Google SGE),
  • intégrer le GSO, GEO et AEO dans leur stratégie SEO existante,
  • et surtout, rester visibles, cohérentes et fiables à l’ère des réponses automatiques.

Je ne travaille pas uniquement sur le contenu. Je conçois des stratégies complètes de visibilité générative, alignées sur les nouvelles attentes des utilisateurs et les comportements des IA.

SEO, SEA, GEO, GSO, AEO : comment s’articulent les piliers de la visibilité ?

SEO : la base technique et sémantique de toute visibilité

Le Search Engine Optimization (SEO) reste aujourd’hui l’un des piliers les plus robustes de la visibilité digitale. Même face à l’essor des moteurs IA génératifs, le SEO n’a pas disparu — il évolue, et surtout, il devient indispensable pour alimenter les autres formes de référencement, comme le GSO ou l’AEO.

Une base toujours incontournable

Le SEO permet de structurer l’information pour qu’elle soit lisible et indexable par les moteurs de recherche traditionnels (Google, Bing, Yahoo, You.com, Yandex,…). Il repose sur 3 piliers :

  • La technique (vitesse, architecture, indexabilité)
  • La sémantique (qualité du contenu, mots-clés, champ lexical)
  • L’autorité (liens entrants, réputation, signaux de confiance)

Ces éléments restent essentiels pour positionner un site sur des requêtes précises, générer du trafic organique qualifié et améliorer la conversion.

Mais au-delà du clic, ce que vous produisez pour le SEO — si c’est bien structuré, lisible, et utile — devient aussi la matière première que les IA exploitent dans leurs réponses.

SEO + IA : un combo gagnant

Les moteurs IA comme Perplexity, ChatGPT Search ou Bing Copilot, bien qu’ils génèrent des réponses, s’appuient sur les contenus existants.
Un bon SEO alimente le GSO.
Un contenu bien écrit pour le SEO peut devenir une réponse parfaite pour l’AEO.
Et les signaux envoyés par un site bien optimisé SEO (structure, clarté, autorité) renforcent la légitimité perçue par les IA conversationnelles.

En d’autres termes, le SEO est plus que jamais la fondation de toute stratégie de visibilité — classique ou générative.

SEA : la visibilité immédiate mais sous contrainte

Le Search Engine Advertising (SEA) reste un levier central pour obtenir de la visibilité rapidement. Grâce aux campagnes Google Ads, Bing Ads, ou encore aux publicités sur les réseaux sociaux (Meta Ads, LinkedIn Ads…), le SEA permet d’apparaître immédiatement en haut des résultats de recherche ou dans des environnements ciblés.

⚡ Instantané, ciblé, mesurable

Le SEA permet de :

  • cibler précisément une audience par mot-clé, lieu, intention ou comportement ;
  • apparaître au bon moment, avec le bon message ;
  • mesurer avec précision les impressions, clics, conversions, ROAS.

C’est un levier très performant pour capter des intentions chaudes, lancer un produit, ou tester des messages.

⚠️ Une dépendance budgétaire

Mais cette visibilité a un coût. Dès que le budget s’arrête, la visibilité disparaît. De plus, la concurrence sur les mots-clés augmente sans cesse, tirant les coûts par clic vers le haut, notamment dans des secteurs compétitifs comme la tech, la santé ou le luxe.

Le SEA ne construit aucune autorité organique ni présence à long terme. Il ne garantit aucune visibilité dans les moteurs génératifs.

SEA et moteurs IA : des ponts encore flous

Les moteurs conversationnels IA comme Perplexity ou ChatGPT n’intègrent pas encore de publicités sponsorisées. Cela signifie que le SEA ne vous assure aucune présence dans ces interfaces. À terme, des formes de publicités génératives émergeront (Generative Engine Advertising), mais aujourd’hui, le SEA reste en dehors des réponses IA.

Le SEA est donc un levier puissant, mais temporaire et limité. Il doit être combiné à des stratégies plus durables comme le SEO, et complété par des approches émergentes comme le GEO, le GSO ou l’AEO, pour assurer une présence continue dans l’écosystème digital de demain.

GEO : apparaître dans les réponses des IA conversationnelles

Le GEO (Generative Engine Optimization) est un levier émergent qui répond à une évolution majeure : les internautes ne cliquent plus, ils interrogent l’IA. Avec l’essor d’outils comme ChatGPT, Claude, Mistral ou Gemini, la réponse est générée directement par un modèle de langage, sans passer par un moteur de recherche classique.

Dans ce contexte, être visible dans la réponse générée, même sans lien, devient le nouvel enjeu de référencement.

GEO, c’est quoi concrètement ?

Le GEO désigne l’ensemble des pratiques visant à :

  • influencer ce que les IA “savent” ou retiennent de votre marque ou expertise ;
  • renforcer votre présence dans les réponses générées, là où l’IA ne cite pas toujours de sources explicites ;
  • façonner la manière dont vous êtes évoqué dans une conversation IA.

Contrairement au SEO, il ne s’agit pas de positionner une page, mais d’être cité, résumé, ou intégré dans la formulation même de la réponse.

Comment optimiser sa présence GEO ?

Le GEO repose sur :

  • une empreinte numérique cohérente et fiable (site, médias, profils, citations) ;
  • des contenus compréhensibles et structurés, facilement réutilisables par l’IA ;
  • une autorité perçue : mentions dans des sources reconnues, cohérence sémantique, récurrence de votre nom sur le sujet.

Le travail GEO consiste à renforcer la confiance que l’IA a dans votre contenu, en multipliant les points de contact crédibles et bien formulés.

GEO : un levier au croisement du SEO, de la notoriété et de la structure sémantique

Le GEO n’est pas un concurrent du SEO. Il s’appuie souvent sur lui, mais va plus loin.
Là où le SEO vous rend trouvable, le GEO vous rend recommandable.

C’est une réponse au nouveau comportement des utilisateurs : ils veulent une synthèse immédiate, sans cliquer, et les IA doivent s’appuyer sur des entités fiables pour y répondre.

Aujourd’hui, ne pas apparaître dans les réponses générées par l’IA, c’est disparaître des radars cognitifs. Le GEO est donc un levier stratégique pour les marques qui veulent exister là où les décisions se prennent désormais : dans les moteurs conversationnels.

GSO : optimiser sa présence dans les moteurs IA connectés

Le GSO (Generative Search Optimization) est la version « search » du GEO. Il s’applique aux moteurs de recherche intégrant une IA générative connectée à Internet, comme Perplexity, Google SGE (Search Generative Experience), GPT Search ou Bing Copilot.

Contrairement à ChatGPT « simple » en mode fermé, ces moteurs combinent génération de réponse et accès en temps réel au web. Ils s’appuient sur des contenus indexés pour produire des réponses riches, synthétiques et souvent accompagnées de sources cliquables.

GSO en action

Dans Perplexity, par exemple, une requête n’affiche pas une simple liste de liens. L’utilisateur reçoit une réponse rédigée, souvent enrichie de citations précises, de liens vers les sources et de résumés automatiques.

L’objectif du GSO est donc clair :
👉 faire en sorte que vos contenus soient choisis, cités ou synthétisés dans ces réponses.

Comment optimiser pour le GSO ?

Le GSO demande :

  • une qualité éditoriale irréprochable (clarté, lisibilité, structure logique) ;
  • une pertinence sémantique forte sur les requêtes visées ;
  • une fraîcheur de l’information (contenus récents, à jour) ;
  • et une capacité à être cité clairement : formulation concise, paragraphes autonomes, titres explicites, sources crédibles.

Ce sont des critères similaires au SEO, mais avec une finalité différente :
il ne s’agit pas d’être cliqué, mais d’être utile à l’IA dans sa réponse.

GSO + SEO : l’un alimente l’autre

Un contenu optimisé SEO (rapide, structuré, bien rédigé) est souvent bien positionné dans Google.
Mais un contenu optimisé GSO est pensé pour être repris par une IA générative. Cela implique une qualité rédactionnelle supérieure, une intention pédagogique, et une valeur informationnelle autonome.

Les deux approches sont complémentaires :

  • Le SEO vous positionne ;
  • Le GSO vous rend consultable, explorable et recommandable par une IA.

Le GSO est un prolongement intelligent du SEO, indispensable pour toutes les marques qui veulent être visibles dans les moteurs conversationnels connectés, là où les utilisateurs obtiennent des réponses, pas des liens.

AEO : devenir LA réponse à une question

L’AEO (Answer Engine Optimization) s’inscrit dans une logique simple et radicale : les moteurs ne cherchent plus à proposer des résultats, mais à formuler directement une réponse.
Face à cette mutation, le défi des marques et des experts n’est plus seulement d’être visibles, mais de devenir la référence choisie par l’algorithme pour répondre à une question donnée.

L’AEO, c’est quoi exactement ?

L’AEO est l’art d’optimiser son contenu pour qu’il soit perçu comme une réponse claire, fiable et directe par un moteur de recherche — qu’il soit traditionnel (comme Google via les featured snippets) ou conversationnel (comme Perplexity, Bing Copilot ou Google SGE).

L’objectif est d’occuper la position « zéro » :
📌 la réponse mise en avant avant même la liste de liens.

Avec les IA génératives, cette position zéro devient la formulation même de la réponse.
Ce n’est plus une URL à cliquer : c’est un contenu que l’IA reprend, reformule ou cite.

🧠 AEO, GEO, GSO : une logique commune

  • L’AEO vise à devenir la meilleure formulation possible d’une réponse à une question.
  • Le GSO cherche à positionner un contenu dans les moteurs conversationnels connectés.
  • Le GEO, lui, vise à façonner la mémoire des modèles génératifs fermés, comme ChatGPT.

Les trois sont interconnectés :
📌 Un contenu bien conçu pour l’AEO peut alimenter le GSO… qui renforce la présence GEO.

Comment optimiser pour l’AEO ?

Voici les bonnes pratiques clés :

  • Structurer l’information sous forme de question-réponse, de titres clairs, de paragraphes courts et denses.
  • Préférer les formats types FAQ, glossaires, définitions et guides pratiques.
  • Utiliser un ton neutre, informatif, avec une syntaxe simple et sans ambiguïté.
  • S’assurer que chaque réponse se suffit à elle-même, pour être facilement isolée, reprise ou synthétisée.

AEO = lisibilité + fiabilité + pertinence

L’AEO récompense la clarté, la structure et l’utilité immédiate.
Ce n’est pas un levier « technique », mais une discipline éditoriale.
Et à l’heure où les LLMs (Large Language Models) deviennent les nouveaux intermédiaires de l’information, être la réponse devient une position stratégique.

Expert en stratégie digitale : maîtriser sa visibilité à l’ère des moteurs conversationnels.

Expert en stratégie digitale avec une formation universitaire solide de Bac+7, je cumule +5 années d’expérience en marketing digital, acquisition et growth, avec une spécialisation progressive sur les enjeux d’intelligence artificielle appliquée à la visibilité des marques et à la performance éditoriale.

Après un Mastère Expert en Stratégie Digitale, orienté Data Marketing & Data Management, j’ai poursuivi ma montée en expertise à SKEMA Business School à travers deux Mastères Spécialisés® complémentaires.

Le premier, en Management de Projets et Programmes, m’a permis d’explorer l’impact de l’IA sur le métier de SEO à travers une thèse professionnelle intitulée :

« Comment l’intelligence artificielle générative redéfinit-elle les pratiques, les outils et les compétences du métier de SEO à l’ère des moteurs de réponse ? »

🎯 Ce travail cherche à répondre à une question très opérationnelle :
“Comment gagner du temps, produire mieux et optimiser son référencement grâce à l’IA générative ?”
Ou encore :
“Un article rédigé avec ChatGPT peut-il mieux s’indexer que celui d’un rédacteur humain ?”

Le second, en Chef de Projet en Intelligence Artificielle, élargit la réflexion aux enjeux de discours et de réputation de marque, à travers une problématique plus stratégique :

« Comment les entreprises peuvent-elles assurer la visibilité, l’exactitude et la maîtrise de leur discours dans les réponses générées par les LLMs, à l’heure où le SEO traditionnel montre ses limites ? »

🎯 Ici, la question est claire :
“Comment utiliser les IA génératives pour mieux contrôler sa visibilité, tout en gardant la main sur ce qui est dit de sa marque ?”

Ces deux approches — l’une pratique, l’autre stratégique — convergent autour d’un même constat :
👉 Le SEO tel qu’on le connaît évolue (Attention, il n’est pas mort, contrairement à ce que disent certains experts). L’enjeu ne se limite plus à la position dans les SERPs, mais s’étend à la capacité à exister dans les réponses générées par l’IA.

C’est dans cette logique que s’inscrivent les leviers GEO, GSO, et AEO, que j’explore dans cet article à la fois comme praticien et comme chercheur terrain.

GEO (Generative Engine Optimization) expliqué simplement.

Pourquoi parler de GEO – Generative Engine Optimization – aujourd’hui ?

Le référencement tel que nous le connaissons est en train de changer profondément. Avec l’essor des IA Gen comme ChatGPT ou Perplexity, les internautes ne se contentent plus de taper une requête pour cliquer sur un lien : ils attendent une réponse immédiate, synthétique et le plus fiable possible.

Dans ce nouveau paysage, les moteurs traditionnels comme Google ou Bing partagent leur pouvoir avec des moteurs conversationnels, capables de produire des réponses complètes sans forcément renvoyer vers votre site. Résultat : être bien positionné dans Google ne suffit plus. Il faut désormais être mentionné, compris et repris dans les réponses générées par l’IA.

C’est là qu’intervient le GEO — Generative Engine Optimization. (Le sujet de ma thèse)
Encore peu connu, ce levier devient pourtant essentiel pour les marques, les créateurs de contenu et les growth marketers qui souhaitent rester visibles à l’ère de l’IA conversationnelle.

Dans cet article, je vous explique simplement ce qu’est le GEO, comment il fonctionne, et surtout, comment l’activer.

🔍 Définition simple du GEO – Generative Engine Optimization

Le GEO, pour Generative Engine Optimization, désigne l’ensemble des actions visant à améliorer la présence d’une marque ou d’un contenu dans les réponses générées par les IA conversationnelles, comme ChatGPT, Perplexity, Claude ou Mistral.

Contrairement au SEO, qui consiste à optimiser un site web pour qu’il apparaisse dans les premiers résultats des moteurs de recherche classiques (Google, Bing), le GEO s’intéresse à un nouveau type de visibilité : celle qui se produit dans les réponses, et non dans les liens, donc on est moins focus sur le clic.

Les moteurs génératifs ne présentent pas une page de résultats, ils génèrent une synthèse directe, sans forcément citer de sources cliquables, surtout avec GPT.
L’enjeu du GEO est donc d’influencer ce que ces IA retiennent, reformulent et transmettent à l’utilisateur final.

Le GEO ne repose pas sur des balises techniques, des backlinks ou des mots-clés, mais sur :

  • la qualité de l’information diffusée sur le web, donc le SEO reste toujours important.
  • la réputation numérique globale d’une marque ou d’un individu,
  • et la cohérence des contenus qu’ils publient.

Comment fonctionnent les moteurs IA Gen ?

Pour comprendre le GEO, il faut d’abord comprendre comment pensent et répondent les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT, Perplexity ou Mistral.

Contrairement aux moteurs de recherche classiques (comme Google), qui indexent des pages web et classent les résultats en fonction d’algorithmes de pertinence (Ranking), les LLMs (Large Language Models) produisent des réponses générées à partir de leur entraînement et de leur compréhension contextuelle.

Deux grands cas de figure coexistent :

  1. Les modèles “fermés” comme ChatGPT (mode sans navigation) s’appuient sur un corpus de données préalablement ingérées. Ils ne recherchent pas d’information en temps réel. Leur réponse dépend de ce qu’ils ont “retenu” ou “appris” du contenu publié sur le web, dans les livres, articles, forums, etc. Donc, ici, on n’a pas d' »emprise ».
  2. Les moteurs connectés comme ChatGPT Seach Web, Perplexity ou Bing Copilot combinent génération de texte et accès en direct à des contenus web. Ils peuvent citer leurs sources, mais résument, filtrent et hiérarchisent l’information à leur manière.

Dans les deux cas, la logique n’est plus de cliquer sur un lien, mais d’obtenir une réponse directement.
Cela signifie que votre contenu n’est utile que s’il peut être identifié, compris, reformulé et réutilisé par ces intelligences.

Les IA génératives ne lisent pas une page comme un humain – contrairement à Google qui va privilégier les pages écrit par les humains. Elles analysent la structure, la clarté, la fiabilité perçue et les récurrences sémantiques autour d’un sujet. Elles construisent une synthèse à partir de ce qu’elles jugent cohérent, pertinent et crédible.

C’est pour cela que le GEO consiste pas à structurer une présence digitale lisible, fiable et cohérente pour l’IA. Il est même possible d’influencer les réponses des IA Gén tel que GPT Search et Perpelxity.

Quels leviers activer pour améliorer son GEO ?

Le GEO (Generative Engine Optimization) ne repose pas sur des optimisations techniques classiques comme les balises ou le maillage interne… Il s’agit plutôt de travailler en profondeur l’image et la lisibilité de votre marque dans l’écosystème digital, afin d’influencer ce que les IA génératives retiennent et restituent.

Voici les principaux leviers à activer :


📚 Structurer une information lisible et réutilisable

Les IA génératives traitent mieux les contenus clairs, structurés et hiérarchisés. Un contenu bien segmenté, avec des titres explicites, des définitions claires et des exemples concrets, sera plus facilement compris et repris dans une réponse générée.


🌐 Être présent sur des sources fiables

ChatGPT, Perplexity ou Mistral s’appuient sur des contenus issus de sites jugés crédibles : presse spécialisée, blogs de référence, forums d’autorité. Si votre nom ou votre marque est cité sur ces plateformes, vos chances d’être repris augmentent fortement.


🧩 Renforcer la cohérence de votre empreinte digitale

Les IA repèrent les signaux faibles : répétitions, alignement sémantique, fréquence d’apparition. Avoir un message clair, des expertises bien identifiées, et une identité cohérente sur l’ensemble des canaux (site, réseaux, contenus tiers) solidifie votre autorité dans l’univers génératif.


🗂️ Créer du contenu “IA-compatible”

Ce n’est pas la longueur qui compte, mais la valeur informationnelle. Rédigez avec l’intention d’être cité ou résumé. Privilégiez les formats explicatifs, les comparatifs, les guides pratiques… ce sont les types de contenus que les IA aiment intégrer dans leurs réponses.


🕵️‍♂️ Surveiller sa visibilité générative

Il n’existe pas encore d’outil parfait, mais vous pouvez déjà interroger régulièrement ChatGPT ou Perplexity sur votre marque ou vos sujets d’expertise, et analyser les réponses. Cela permet de détecter les angles morts, les imprécisions… ou les opportunités.


Le GEO n’est pas un hack rapide. C’est une démarche continue d’alignement entre ce que vous dites, ce que vous diffusez, et ce que l’IA retient. En agissant sur ces leviers, vous commencez à construire une présence générative qui porte ses fruits sur le long terme.

GEO vs SEO : quelles différences concrètes ?

Depuis l’essor de l’intelligence artificielle générative, certains annoncent la fin du SEO traditionnel. C’est un raccourci. Le SEO n’est pas mort — il évolue, et surtout, il devient le socle technique et sémantique sur lequel repose le GEO.

Si le GEO (Generative Engine Optimization) concerne la manière dont une IA conversationnelle intègre une marque ou un contenu dans sa réponse, le SEO (Search Engine Optimization) continue de jouer un rôle fondamental dans la structuration, l’accessibilité et la fiabilité perçue des contenus.


🔍 Ce qui les distingue

  • SEO : Optimise la visibilité dans les moteurs de recherche traditionnels (Google, Bing) en jouant sur la structure du site, la qualité des contenus, les backlinks, la vitesse de chargement, etc.
  • GEO : Optimise la présence narrative dans les réponses générées par des IA comme ChatGPT ou Perplexity, en influençant ce que l’IA comprend, retient et reformule.

Le SEO agit sur le classement (Ranking) dans les résultats, le GEO agit sur la probabilité d’être cité dans une réponse.


🔗 Ce qui les relie

Là où le SEO travaille la surface visible (les résultats de recherche), le GEO travaille les couches profondes de perception et de fiabilité que les IA utilisent pour construire leurs réponses.
Un bon SEO produit du contenu structuré, clair, cohérent : exactement ce que les moteurs génératifs exploitent.
Et sans cette base, le GEO perd sa force : si l’information n’est pas facilement accessible, bien formulée et crédible, elle n’aura que peu de chances d’être intégrée dans un modèle IA.

Autrement dit :
👉 Le SEO alimente le GEO,
👉 Et le GEO étend l’impact du SEO dans un univers où les clics disparaissent mais la visibilité conversationnelle devient essentielle.


🧭 SEO + GEO : le nouveau duo de la visibilité

Plutôt que de les opposer, il faut les penser comme deux couches complémentaires de la stratégie de contenu moderne.

  • Le SEO vous rend trouvable.
  • Le GEO vous rend recommandable.

Dans un monde dominé par les moteurs IA, vous devez être bien classé dans Google ET bien cité dans ChatGPT.

Pourquoi c’est stratégique pour les marques (et les growth marketers)

Dans un paysage digital en mutation, la bataille de la visibilité ne se joue plus uniquement sur Google. Les marques ne sont plus seulement référencées, elles sont recommandées, citées ou ignorées par des intelligences artificielles conversationnelles qui deviennent les nouvelles interfaces entre l’information et l’utilisateur.

C’est une révolution silencieuse, mais structurante. Être absent des réponses générées par ChatGPT, Perplexity ou Mistral, c’est ne pas exister dans l’univers cognitif des futurs clients.

C’est précisément sur cette problématique que je concentre mon travail.


🎓 Diplômé d’un Master of Science en Intelligence Artificielle à SKEMA Business School, je me spécialise aujourd’hui en Growth Marketing, avec une expertise sur les enjeux liés à la visibilité sur ChatGPT et Perplexity.
J’ai fais une thèse professionnelle sur le GEO (Generative Engine Optimization), dont la problématique est la suivante :

Comment les marques peuvent-elles assurer leur visibilité et maîtriser leur discours dans les réponses générées par les IA conversationnelles comme ChatGPT ou Perplexity, à l’heure où le SEO traditionnel montre ses limites ?


En tant que Growth Marketing Manager, je combine plus de 9 ans d’expérience en acquisition digitale, pilotage de la performance et gestion de projets IA. J’aide les marques à se positionner efficacement dans ce nouvel environnement en :

  • structurant des contenus IA-ready, lisibles, fiables et réutilisables ;
  • alignant SEO, GEO et GSO dans une logique cohérente et complémentaire ;
  • développant des stratégies de visibilité à l’ère post-SEO et pré-prompt ;
  • intégrant les nouveaux outils conversationnels dans les funnels d’acquisition.

👉 Le GEO n’est pas un luxe futuriste, c’est un levier stratégique au même titre que le SEO. Demain, il y aura du SEA spécialisé dans l’ADS: Generative engine advertising. RDV en 2026 avec ChatGPT.
C’est ce qui permettra aux marques de continuer à exister dans les moteurs de demain, là où la majorité des décisions, des recherches et des intentions d’achat seront guidées par l’IA.

AI SEO, GEO, GSO : guide de survie du Growth Marketer en 2025

Growth Marketer : Un métier en mutation

Le rôle du Growth Marketer ne cesse d’évoluer. En 2025, face à l’émergence des moteurs conversationnels, des IA génératives et à la mutation du SEO traditionnel, de nouveaux leviers apparaissent. Ce guide synthétise les piliers essentiels pour rester pertinent dans cette nouvelle ère : AI SEO, GEO, GSO, mais aussi Growth Loops, funnel AARRR, et data-driven mindset.

Du SEO classique à l’AI SEO : comprendre le basculement

Le SEO traditionnel, fondé sur le triptyque technique – contenu – netlinking, a longtemps été la clé de voûte de la visibilité digitale. On optimisait ses balises, son maillage interne, la vitesse de chargement et la qualité rédactionnelle pour séduire les algorithmes de Google. Mais ce modèle linéaire — centré sur des pages web répondant à des requêtes textuelles — montre ses limites dans un contexte où l’intelligence artificielle générative redéfinit la recherche.

Avec l’arrivée de modèles conversationnels comme ChatGPT, Perplexity, Claude ou encore la SGE de Google, la logique change : l’utilisateur ne clique plus forcément sur des liens, il attend une réponse directe, synthétique et fiable. Le SEO classique, conçu pour indexer et positionner des contenus sur des moteurs « classiques », se voit complété — voire supplanté — par une nouvelle approche : l’AI SEO.

L’AI SEO ne se contente pas d’optimiser pour des robots d’indexation. Elle anticipe la manière dont un modèle de langage va comprendre, sélectionner et reformuler l’information. Il ne s’agit plus simplement d’atteindre la page 1 de Google, mais de figurer dans les réponses générées par des intelligences artificielles. C’est une logique d’entraînement et de signaux faibles, bien plus qu’une course au mot-clé.

Les marques doivent désormais se poser de nouvelles questions :

  • Mon contenu est-il structuré et sémantiquement clair pour un LLM ?
  • Mes citations, données et informations sont-elles diffusées sur des sources perçues comme fiables ?
  • Mon site, mes profils publics, mes publications sont-ils cohérents entre eux pour nourrir une “identité de marque IA-compatible” ?

Ce basculement du SEO vers l’AI SEO marque le début d’une nouvelle ère : celle de la visibilité générative. Elle impose de penser au-delà du SERP, en intégrant dès aujourd’hui des pratiques nouvelles comme le GEO (Generative Engine Optimization) et le GSO (Generative Search Optimization), que nous explorerons en détail dans la suite de ce guide.

GEO & GSO : deux piliers du référencement conversationnel

Alors que l’AI SEO transforme les règles du jeu, deux disciplines émergent comme des leviers indispensables pour tout growth marketer soucieux de maintenir — ou renforcer — la visibilité des marques dans l’univers des IA génératives : le GEO et le GSO.

GEO — Generative Engine Optimization

Le GEO s’applique aux modèles d’IA fermés ou peu connectés en temps réel, comme ChatGPT ou Mistral. Ces outils ne renvoient pas des liens, mais génèrent des réponses à partir d’un modèle pré-entraîné.
Dans ce contexte, le SEO classique devient inopérant. Ce qui compte, c’est l’empreinte de la marque dans les données d’entraînement et les signaux disponibles publiquement.

L’objectif du GEO est de façonner l’image que les moteurs conversationnels génératifs construisent d’une marque. Cela implique de travailler :

  • la cohérence du contenu sur toutes les plateformes ;
  • la présence sur des sources réputées fiables (sites de référence, médias reconnus, mentions croisées) ;
  • et la structuration de l’information pour qu’elle soit compréhensible et réutilisable par une IA.

Le GEO relève donc d’un travail de fond sur l’identité numérique, la sémantique et la fiabilité perçue, bien au-delà des balises techniques ou du netlinking.

GSO — Generative Search Optimization

Le GSO, quant à lui, concerne les moteurs de recherche hybrides, qui combinent IA générative et accès en temps réel au web : Perplexity, Google SGE, Bing Copilot.

Ces moteurs génèrent des réponses en s’appuyant sur les résultats de recherche actuels. Ils peuvent citer des sources, afficher des extraits, ou résumer des articles. Le GSO vise donc à positionner un contenu pour qu’il soit repris dans la génération de réponse — ce qui suppose de nouvelles compétences SEO.

Ici, les facteurs clés sont :

  • la qualité éditoriale perçue (structure, lisibilité, ton de voix) ;
  • la pertinence sémantique ;
  • la fraîcheur de l’information ;
  • et la capacité à être cité ou résumé clairement.

Le GSO prolonge le SEO traditionnel, mais en l’adaptant à un modèle plus fluide, non linéaire, où la place dans un « top 3 » importe moins que la présence dans la synthèse générée par l’IA.

GEO + GSO : un nouveau binôme pour les marques

Ces deux disciplines ne s’opposent pas : elles se complètent.

  • Le GEO agit en amont, en influençant la mémoire des LLMs et en structurant la perception globale de la marque.
  • Le GSO agit en temps réel, en assurant que les contenus soient recommandés, cités, ou synthétisés dans les moteurs conversationnels actifs.

En intégrant ces leviers, le growth marketer d’aujourd’hui anticipe l’avenir du référencement, tout en adaptant sa stratégie d’acquisition aux nouveaux usages. L’objectif n’est plus uniquement d’apparaître dans Google, mais d’être la réponse, dans tous les environnements conversationnels.

Growth Marketing : méthodes toujours valables, modèles à réinventer

Le Growth Marketing reste la colonne vertébrale de toute stratégie d’acquisition et de croissance moderne. Il repose sur une approche itérative, pilotée par la donnée, où chaque action est pensée pour tester, apprendre, optimiser.

Mais à l’ère des IA génératives et de la désintermédiation des moteurs traditionnels, même les frameworks les plus éprouvés, comme le modèle AARRR, doivent être relus à la lumière des nouveaux usages.

AARRR : le cadre toujours pertinent

Créé par Dave McClure, le framework AARRR décompose l’expérience utilisateur en 5 étapes clés :

  • Acquisition – Comment les utilisateurs vous découvrent
  • Activation – Ont-ils une première expérience satisfaisante ?
  • Rétention – Reviennent-ils régulièrement ?
  • Revenu – Génèrent-ils de la valeur (payent, convertissent…) ?
  • Referral – Recommandent-ils votre service à d’autres ?

Ce modèle reste pertinent en 2025. Mais ce qui change, c’est la manière d’optimiser chaque étape.

Prenons l’acquisition : elle ne dépend plus uniquement des canaux classiques (SEO, SEA, social ads), mais aussi de la capacité à apparaître dans les réponses IA. C’est ici que le GEO et le GSO deviennent des extensions naturelles du funnel.

Growth Loops : de l’entonnoir à la boucle

Les Growth Loops sont une évolution logique du funnel AARRR. Elles ne sont pas linéaires mais circulaires : chaque utilisateur génère des actions qui alimentent la croissance de manière organique.

Exemple :

  • Un utilisateur découvre votre marque via Perplexity (GSO)
  • Il consulte votre contenu, interagit, partage
  • Sa recommandation est détectée par ChatGPT (GEO), qui vous cite à nouveau
  • Vous gagnez de la visibilité sans effort publicitaire supplémentaire

Ces boucles s’auto-alimentent grâce à la qualité du contenu, à sa structure, et à sa capacité à être réutilisée par les IA génératives.

Le Growth Marketer doit donc penser :

  • en loop, pas seulement en entonnoir
  • en exposition indirecte, pas seulement en clic
  • en visibilité conversationnelle, pas seulement en position SEO

Vers un nouveau mix acquisition + visibilité générative

Aujourd’hui, maîtriser le Growth Marketing, ce n’est plus seulement maîtriser les campagnes payantes ou l’optimisation de landing pages. C’est :

  • comprendre les nouveaux parcours utilisateur fragmentés
  • anticiper les points de contact avec les moteurs IA
  • diffuser un message structuré, cohérent et réutilisable
  • et construire des boucles de croissance naturelles, où chaque action génère un effet secondaire positif.

C’est cette évolution que tout Growth Marketer doit intégrer pour rester efficace dans l’environnement post-SEO.

De la donnée à la décision : piloter le growth en environnement incertain

Dans un monde où les modèles génératifs influencent de plus en plus le comportement des utilisateurs, le pilotage par la donnée reste fondamental… mais il change de nature.

Le Growth Marketing a toujours été une discipline data-driven, mais les indicateurs classiques (clics, impressions, taux de conversion) ne suffisent plus à refléter l’ensemble du cycle de visibilité et de décision des utilisateurs.

Ce qu’on ne mesure pas encore (mais qu’on doit suivre)

Quand une marque est citée dans ChatGPT ou synthétisée par Perplexity, il n’y a pas toujours de lien cliquable. Cela signifie que l’impact se joue ailleurs : dans la confiance générée, la notoriété implicite, ou l’ancrage conversationnel.

Les Growth Marketers doivent donc commencer à suivre :

  • les citations générées par les LLMs ;
  • la qualité perçue par les moteurs IA (fiabilité, autorité, cohérence sémantique) ;
  • les effets indirects sur le trafic direct, la recherche de marque, ou la conversion sans attribution claire.

L’intelligence de pilotage dans l’ère des IA Gen

Pour rester pertinent, le pilotage doit s’adapter :

  • En intégrant des KPIs hybrides : visibilité IA, partage conversationnel, présence dans les réponses
  • En analysant les effets de halo liés à l’exposition dans les moteurs génératifs
  • En combinant données quantitatives et signaux faibles (mention dans une réponse, recommandation implicite, ou apparition en co-citation)

Dans ce contexte, les outils traditionnels de web analytics doivent être complétés par une veille IA active, des audits conversationnels, voire des outils de monitoring de réponses générées.

Décider avec moins de certitudes, mais plus de sens

Le growth marketer ne pourra plus tout tracer, ni tout modéliser. Il devra faire preuve de souplesse, de curiosité, et surtout de capacité à tester dans l’incertitude. Ce sont les marques les plus adaptables — pas forcément les plus visibles — qui tireront leur épingle du jeu.

À l’heure où les LLMs captent de plus en plus la relation entre utilisateurs et marques, la capacité à influencer sans forcer, à apparaître sans pousser, devient une compétence centrale du marketing moderne.

Outils & compétences du Growth Marketer en 2025

La montée en puissance de l’IA générative, des LLMs et de la recherche conversationnelle impose une redéfinition des outils et des compétences indispensables au Growth Marketer. Il ne s’agit plus seulement de maîtriser les classiques du marketing digital, mais d’adopter un stack hybride, à la croisée du contenu, de l’IA et de la data.

Une nouvelle génération d’outils

Le Growth Marketer de 2025 s’appuie sur des outils capables de suivre, produire, ajuster et anticiper dans un environnement en mouvement constant. Parmi les indispensables :

  • Outils SEO nouvelle génération : outils de crawl enrichis sémantiquement (Oncrawl, Inlinks), plateformes d’AI SEO (Surfer, Clearscope, NeuronWriter)
  • Trackers de visibilité générative : outils émergents permettant de suivre la présence dans les IA (e.g., intégrations GPT + veille Perplexity)
  • Solutions no-code / low-code : Webflow, Make, Zapier, Airtable pour prototyper et automatiser rapidement
  • Suites analytiques avancées : GA4, Matomo, Looker Studio, outils de tracking server-side pour pallier les limitations du tracking classique
  • IA appliquée au contenu : Notion AI, GPT-4, Claude, Mistral pour produire des assets « LLM-compatible » à forte réutilisabilité

Des compétences hybrides à haute valeur

Les soft et hard skills du Growth Marketer s’élargissent. En plus des fondamentaux (acquisition, data, conversion), de nouveaux savoir-faire deviennent cruciaux :

  • Compréhension fine des LLMs et de leurs comportements de génération
  • Maîtrise des logiques de structuration sémantique pour être compris par des IA
  • Capacité à formuler des contenus fiables, synthétisables et citables
  • Culture produit + marketing pour créer des boucles de croissance intégrées
  • Capacité à penser et piloter en incertitude, avec un esprit test & learn permanent
  • Notions de prompt engineering, sans être prompt engineer : savoir structurer une information pour qu’elle ressorte bien

Un profil toujours en évolution

Le Growth Marketer 2025 est moins un expert de l’outil qu’un architecte de l’attention et de la visibilité. Il sait coordonner les bons leviers, comprendre comment les moteurs IA raisonnent, et adapter son approche en fonction des signaux faibles du marché. Il apprend vite, teste vite, et mesure plus intelligemment.

Ce qui lui donne de la valeur n’est pas la maîtrise d’un canal unique, mais sa capacité à comprendre comment tout s’articule pour générer de la croissance dans un environnement en mutation constante.

Bâtir la croissance à l’ère des moteurs génératifs – Conversationnel –

En tant que Growth Marketing Manager spécialisé en GEO (Generative Engine Optimization) et GSO (Generative Search Optimization), j’accompagne les marques dans une nouvelle ère de la visibilité digitale. J’aide les entreprises à dépasser les modèles d’acquisition traditionnels en intégrant la logique des moteurs conversationnels comme ChatGPT, Perplexity ou Mistral dans leur stratégie de croissance.

Diplômé d’un Master of Science en Intelligence Artificielle à SKEMA Business School, j’ai orienté ma thèse professionnelle sur un enjeu clé de cette transformation :
Comment les entreprises peuvent-elles assurer la visibilité et la maîtrise de leur discours dans les réponses générées par les IA génératives (ChatGPT, Perplexity, Mistral…), à l’heure où le SEO traditionnel montre ses limites ?

Mon approche repose sur l’hybridation de trois expertises complémentaires :

  • Le growth marketing, pour activer et fidéliser efficacement ;
  • l’AI SEO, pour rendre les contenus lisibles et exploitables par les LLMs ;
  • et le pilotage GEO/GSO, pour inscrire durablement les marques dans les flux conversationnels générés par l’intelligence artificielle.

Plus que de la visibilité, j’aide les marques à devenir la référence citée par l’IA. Parce que demain, la vraie croissance ne viendra pas seulement du trafic… mais de la confiance que l’IA accorde à votre nom, devenir « Top of Mind ».